mardi 21 mars 2017

La discrimination ne devrait pas avoir de place

La discrimination raciale continue à être un grand problème dans la plupart des pays du monde, et la France n’y est pas exclue. En France, les minorités raciales vivent communément du profilage racial lors des contrôles de police. Les minorités, notamment les personnes noires et/ou musulmanes, sont les plus assujetties à ces contrôles, bien qu’ils soient censés être faits par hasard ou sous soupçon, et les personnes appartenant à des collectifs minoritaires qui y sont assujetties ont tendance à être maltraitées.

L’homme noir dont j’ai parlé l’autre semaine qui a été violé par la police, quatre officiers de police, spécifiquement, peut avoir au moins un peu de paix en sachant que trois des officiers sont inculpés d’agression, et le dernier, de viol. Ce qui aurait dû être un simple contrôle de police est devenu une agression violente de laquelle ce jeune homme ne pourra possiblement pas se remettre. Un autre jeune homme, qui s’appelle Alexandre, a été aussi assujetti à une agression violente de la part de la police en 2015. Le tribunal correctionnel a demandé que l’agression soit traitée de viol, mais il n’a pas réussi, et l’officier de police sera inculpé d’agression aggravée. Et ce ne sont pas les deux seuls cas. L’agression contre les minorités de la part de la police s’est produite pendant des décennies. Et beaucoup d’autres pays, notamment les États-Unis, ont le même problème.    


Il y a aussi le problème de discrimination dans l’accès au logement qui affecte les minorités. Lorsqu’une personne fait une demande de voir un logement, les personnes avec des noms qui sonnent français ont plus de chance de voir le logement, suivi par les personnes qui un des noms sonnant « blanc », tels que les noms anglais ou néerlandais, et puis finalement les personnes qui ont des noms « étrangers ». Il y a en fait un problème notable auquel font face les Maghrébins, qui ont selon une étude menée par le Centre National de la Recherche Scientifique, 30% de chance en moins de pouvoir voir un logement que ses concitoyens avec des noms qui sont « traditionnellement » français. Bien que la discrimination ne soit pas ce qu’elle était auparavant, il faut que nous continuions à lutter contre elle.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire